Le Nichoir (dortoir du dojo)
(hébergement en cours d'aménagement)
Il abrite les passants du ciel.
Sous ses poutres et ses songes partagés, le Nichoir recueille ceux qui voyagent ensemble sans toujours se connaître. C'est un refuge de passage, mais les nuits qu'on y passe ont la densité de l'enfance: pleines d'histoires chuchotées, de promesses tues, de rêves qui volent plus haut que la veille. Le matin, les merles s'arrêtent plus longtemps sur son toit, comme pour veiller aux derniers songes.
Le Nid-Mousse
(hébergement en cours d'aménagement)
Ici, la mousse pousse sans bruit sur les heures.
Le Nid-Mousse est un abri pour ceux qui cherchent le calme des forêts sans quitter le monde. On y entend le lent travail du silence, comme une respiration ancienne. Les pensées s'y déposent, s'organisent, prennent racine. C'est là que les phrases longues naissent, humides et fécondes, dans l'ombre claire d'un jour attentif. Ceux qui veulent y séjourner incognito passent son seuil munis d’un jonc sculpté: l'anneau Nid-Mousse.
Le Nid de Plume Haute
(hébergement en cours d'aménagement)
Sur la colline, il est un abri où le vent s'écrit.
Ceux qui s'y installent trouvent souvent, sans le chercher, le fil d'un mot longtemps perdu, comme si les murs eux-mêmes chantaient à voix basse. Certains prétendent y avoir vu l'ombre d'un merle traçant dans l'air une phrase suspendue. Peut-être était-ce le Merle Blanc lui-même, –cet oiseau mythique, invisible au regard commun, porteur de vérités cachées, dont on dit qu'il laisse aux rêveurs les mots qu'ils n'osent encore penser. Depuis le Moyen Âge, on raconte que ceux qui l'aperçoivent connaissent une forme d'Éveil, car il n'apparaît qu'à ceux qui cherchent sans savoir qu'ils cherchent. On entre dans ce lieu pour se poser, mais on en ressort porté –comme par une plume.